Histoire des frontons d'Hasparren par Pierre Ipuy

La pratique, de la pelote, ou plus précisément de la paume est attestée depuis 1721. Elle se pratiquait sur la place devant l'église comme on le verra plus loin. Elle se pratiquait aussi propriété particulière ouverte à tous : Elkarria.
Les frontons et le trinquets
Le jeu de paume qui s'écrivait également paulme ou pomme, a été pratiqué depuis fort longtemps à Hasparren.
Pour la longue paume il suffisait de disposer d'un terrain à peu près plat et de dimension suffisante. Des prés de plusieurs quartiers ont dû être utilisés pour cette pratique. Aucun document les concernant n'existe dans les archives.
On sait seulement que pour l'ouverture de la route actuelle de Hasparren à Cambo, la commune dut acheter en 1840, dans la traversée d'Urcuray "un terrain appartenant à la demoiselle Jeanne Oxandabaratz, qui avait servi autrefois de place pour jouer à la paume ".
Pour ce qui est du quartier de Harana (le bourg), l'emplacement du jeu de paume est mieux connu. Il était tout simplement pratiqué sur la place publique, devant l'église. Il faut préciser que cette place connaît depuis des siècles les dimensions qui sont les siennes actuellement.
Le premier document qui révèle la présence de ce jeu de paume date de 1721. Il s'agit d'un acte notarié passé devant Auger Béheran, notaire Royal, qui autorise la communauté à utiliser le mur de la maison " Magnarena ", pour pratiquer le jeu de paume.

Sur le mur de Magnarena

En 1760 un autre document révèle que les pierres qui délimitent cette place de jeu de paume et qui s'appelaient " Escassac " doivent être remplacées. Enfin, en 1762, le propriétaire de Magnarena, un certain sieur de Lambertenia, a la fâcheuse idée de vouloir ouvrir une porte dans le mur Nord de sa maison, qui est justement celui qui sert pour les joutes de paume.
Ce projet jugé scandaleux, provoque une réunion extraordinaire du Conseil
Municipal qui proteste, car " La réalisation empêcherait le public de continuer à
jouer à la paume comme il a joué à cet endroit depuis un temps immémorial ".
Convaincu de son droit et voulant régler de manière définitive ce problème
décide que :
" Si une porte est ouverte dans le mur de Magnarena, il fera construire devant un
autre mur propre à recevoir les coups de paume que ladite maison recevait avant
et en tous temps ".
Les archives ne révèlent pas comment fut résolu le problème, car on continua à
y jouer à la paume.
Jusqu'à quelle époque cette place fut-elle utilisée pour la pratique de la paume 9 II est difficile de le préciser, mais on peut supposer que vers les années 1835-1840, la complète transformation des voies de communication et particulièrement l'ouverture du chemin qui devait devenir la Rue Neuve puis la rue Francis Jammes, augmenta singulièrement la circulation sur cette place et considérablement la pratique du jeu de

(derrière Ingretea).

Le Conseil Municipal ne semble pas s'émouvoir de cette situation et ce n'est que vers 1855 que l'on découvre qu'un terrain privé a été réalisé " pour être livré à la pratique du jeu de paume par la jeunesse d'Hasparren ". Ce terrain répertorié sous le numéro 1 de la section F du cadastre de 1834, se situe en

bordure de la route qui relie actuellement la rue Francis Jammes au carrefour dénommé R et G Trolliet. (derrière Ingretea). Un mur de l'époque y est encore visible.
Ce généreux Haspandar s'appelle Broussain, il habite la maison Barandegia et est le père de Pierre Broussain qui sera maire de Hasparren de 1905 à 1918. Ce fronton ne connaîtra cependant qu'une courte vie d'une dizaine d'années.

Dans le petit bois De Heriz

Heureusement en 1865 la famille de Hériz achète la vaste propriété cl'
" Elhuyaria " appartenant jusque là à la dame veuve Darripe. Dans le petit bois attenant à la demeure principale, elle aménage rapidement un jeu de paume et permet son utilisation à toute la jeunesse d'Hasparren.
Pendant vingt ans ce terrain sera très fréquenté. Le Conseil Municipal de
Hasparren reconnaissant engagera en 1866, une dépense de 260F pour la pose de banquettes en bois, En 1873 Mr Roch de Hériz se plaint de dégradations faites par le public au mur de clôture et au portail du jeu de paume d'Ermindey.
Le Conseil Municipal " Considérant que si Mr de Hériz a ouvert sa propriété pour être agréable aux habitants de Hasparren, il n'est pas juste que les frais de dégradation soient à sa charge, décide que les frais occasionnés par ces réparations seront supportés par la commune.
Pendant trente cinq ans donc, les jeunes auront continué à pratiquer
le jeu de paume devenu entre-temps la pelote.. .mais sur des terrains privés.
Ce n'est qu'en 1884 que le Maire Jean Pierre Larramendy expose que sur la demande de la grande majorité de la population, qui depuis fort longtemps réclame une place publique pour le jeu de paume au centre du bourg, il a rencontré le vendeur du terrain éventuel et en même temps ouvert une souscription volontaire pour la réalisation de ce projet. Tout ira alors très vite.
Des terrains portés sur la section F du cadastre et faisant partie des parcelles 7 et 8 d'une superficie totale de 58 ares et 80 centiares, sont achetés pour 9 110F. Ces terrains comprennent l'aire de jeu, deux ailées et trois chemins d'accès. La souscription pour sa part aura rapporté 9 110F.
L'année suivante, en 1885, tous les travaux son exécutés, ils coûteront 19 915F,
en partie couverts par une nouvelle souscription qui rapportera 6 364F. Ces
travaux comprendrons le grand fronton principal (fronton du fond
d'aujourd'hui), le fronton du fond, simple mur rectangulaire de 5m de hauteur,
identique à ceux utilisés pour le jeu de paume, et, plus tard pour le reboî, L' aire de jeu, les banquettes en bois, et l'aménagement des deux allées et des trois chemins d'accès.
Cette réalisation va complètement changer la vie des Haspandars du Bourg.
Plaza Berria deviendra un lieu de rencontre très apprécié, l'allée ombragée
servira de lieu de promenade. Les fêtes locales et toutes les manifestations s'y
dérouleront. Plaza Karkana (devant l'église) perdra un peu de son animation et les rues seront un peu moins encombrées le jour de marché.
Une importante signalisation placée à l'entrée de la rue appelée maintenant rue Dominique Fontan indiquait jusqu'en 1945 " Place du jeu de Paume Stationnement des voitures et charrettes les jours de marché ".
Si sa réalisation fut rondement menée, on parle encore longtemps de la nouvelle place ou tout au moins de ce qui concernait l'aspect financier de l'opération. En effet malgré les deux souscriptions ouvertes, il manquait 13 452Fpour solder la dépense. On s'avisa alors qu'une subvention pouvait être demandée, malheureusement elle fut refusée, car aurait dû être sollicitée avant et non après la réalisation des travaux.
Un emprunt fut donc réalisé auprès de Maître Iribarnegaray, notaire qui accorda
un prêt pour 4 ans, au taux de 4,50%.
En 1897, c'est à dire 12 ans après, la commune payait toujours des intérêts, mais
la dette était toujours là. Le Conseil Municipal se décide à voter 9cts additionnels qui permirent de payer capital et intérêts, en quatre ans.
Le fronton municipal fut entièrement payé 16 ans après sa construction. Les archives municipales révèlent aussi " qu'en 1903, les bancs du jeu de paume
sont dans un délabrement complet, il faut donc les remplacer ".
De plus il est constaté que " le fronton est trop bas pour permettre aux joueurs
de se servir du nouveau gant en usage maintenant ". On décide donc de le
rehausser de 3 mètres environ.
En 1921, c'est le sol qui est très mauvais et les joueurs de paume y peuvent
difficilement faire valoir leurs aptitudes, il est donc décidé de le cimenter sur
toute sa largeur et sur une longueur de 18m ( ,,,il s'agit toujours du mur du
fond).
En 1922 ce sont les bancs de bois qui cèdent leur place à des bancs en ciment. En 1925, survient une nouvelle modification importante. " Le mur du fond (...le mur principal d'aujourd'hui), ne pouvant servir que pour le rebot, il est décidé que pour Hasparren ait 2 frontons et que pour donner une plus belle allure à Plaza Berria, il sera surélevé, tout comme le fronton principal. C'est depuis lors que notre fronton a son aspect actuel.
L'orientation du jeu a été inversée, aujourd'hui on joue à Hasparren, face au sud, comme à Ayherre-Apaïri, mais sur la plupart des frontons on jouait avec le soleil dans le dos, ou sur le côté,
En 1940 et jusqu'en 1944, le fronton municipal a été occupé par les troupes Allemandes d'occupation qui y construisirent de vastes hangars servant d'écuries pour les chevaux et d'abris pour les dépôts de fourrages.
Le sol souffrit beaucoup de cette situation. Complètement défoncé, il exigea des travaux importants qui furent réalisés par les entreprises Goïcotchea, Salles et Damestoy, durant tout le mois de juillet 1945.
Quatorze ouvriers prêtés par les usines de chaussures participèrent à ces travaux. Ils étaient payés 22 francs de l'heure. Le total de la remise en état revint à 230 000F, pour lesquels la commune reçut une subvention de 60 000F, du Commissariat Général des sports.
N.B. - Aucun document ne révèle à quoi correspond la date de 1863 inscrite sur le mur du fond du fronton principal.
Les frontons dans les quartiers
Pour ce qui est des quartiers, il est évident que tous les frontons appartenaient à
des particuliers. Souvent il s'agissait du mur Ouest donc sans ouverture de la maison du cabaretier. Celui-ci se privait du rapport d'une partie de son terrain, mais en contrepartie, il attirait quelques pratiquants du jeu de paume, puis de la pelote, et donc une certaine potentialité de clientèle.

Plaza Berria

Ce n'est qu'en 1884 que le Maire Jean Pierre Larramendy expose que sur la demande de la grande majorité de la population, qui depuis fort longtemps réclame une place publique pour le jeu de paume au centre du bourg, il a rencontré le vendeur du terrain éventuel et en même temps ouvert une souscription volontaire pour la réalisation de ce projet. Tout ira alors très vite.
Des terrains portés sur la section F du cadastre et faisant partie des parcelles 7 et 8 d'une superficie totale de 58 ares et 80 centiares, sont achetés pour 9 110F. Ces terrains comprennent l'aire de jeu, deux ailées et trois chemins d'accès. La souscription pour sa part aura rapporté 9 110F.
L'année suivante, en 1885, tous les travaux son exécutés, ils coûteront 19 915F,
en partie couverts par une nouvelle souscription qui rapportera 6 364F. Ces
travaux comprendrons le grand fronton principal (fronton du fond
d'aujourd'hui), le fronton du fond, simple mur rectangulaire de 5m de hauteur,
identique à ceux utilisés pour le jeu de paume, et, plus tard pour le reboî, L' aire de jeu, les banquettes en bois, et l'aménagement des deux allées et des trois chemins d'accès.
Cette réalisation va complètement changer la vie des Haspandars du Bourg.
Plaza Berria deviendra un lieu de rencontre très apprécié, l'allée ombragée
servira de lieu de promenade. Les fêtes locales et toutes les manifestations s'y
dérouleront. Plaza Karkana (devant l'église) perdra un peu de son animation et les rues seront un peu moins encombrées le jour de marché.
Une importante signalisation placée à l'entrée de la rue appelée maintenant rue Dominique Fontan indiquait jusqu'en 1945 " Place du jeu de Paume Stationnement des voitures et charrettes les jours de marché ".
Si sa réalisation fut rondement menée, on parle encore longtemps de la nouvelle place ou tout au moins de ce qui concernait l'aspect financier de l'opération. En effet malgré les deux souscriptions ouvertes, il manquait 13 452Fpour solder la dépense. On s'avisa alors qu'une subvention pouvait être demandée, malheureusement elle fut refusée, car aurait dû être sollicitée avant et non après la réalisation des travaux.

Un emprunt sur 4 ans

Un emprunt fut donc réalisé auprès de Maître Iribarnegaray, notaire qui accorda
un prêt pour 4 ans, au taux de 4,50%.
En 1897, c'est à dire 12 ans après, la commune payait toujours des intérêts, mais
la dette était toujours là. Le Conseil Municipal se décide à voter 9cts additionnels qui permirent de payer capital et intérêts, en quatre ans.
Le fronton municipal fut entièrement payé 16 ans après sa construction. Les archives municipales révèlent aussi " qu'en 1903, les bancs du jeu de paume
sont dans un délabrement complet, il faut donc les remplacer ".
De plus il est constaté que " le fronton est trop bas pour permettre aux joueurs
de se servir du nouveau gant en usage maintenant ". On décide donc de le
rehausser de 3 mètres environ.

Encore des travaux

En 1921, c'est le sol qui est très mauvais et les joueurs de paume y peuvent
difficilement faire valoir leurs aptitudes, il est donc décidé de le cimenter sur
toute sa largeur et sur une longueur de 18m ( ,,,il s'agit toujours du mur du
fond).
En 1922 ce sont les bancs de bois qui cèdent leur place à des bancs en ciment. En 1925, survient une nouvelle modification importante. " Le mur du fond (...le mur principal d'aujourd'hui), ne pouvant servir que pour le rebot, il est décidé que pour Hasparren ait 2 frontons et que pour donner une plus belle allure à Plaza Berria, il sera surélevé, tout comme le fronton principal. C'est depuis lors que notre fronton a son aspect actuel.
L'orientation du jeu a été inversée, aujourd'hui on joue à Hasparren, face au sud, comme à Ayherre-Apaïri, mais sur la plupart des frontons on jouait avec le soleil dans le dos, ou sur le côté,

Pendant la guerre (1939-1945)

En 1940 et jusqu'en 1944, le fronton municipal a été occupé par les troupes Allemandes d'occupation qui y construisirent de vastes hangars servant d'écuries pour les chevaux et d'abris pour les dépôts de fourrages.
Le sol souffrit beaucoup de cette situation. Complètement défoncé, il exigea des travaux importants qui furent réalisés par les entreprises Goïcotchea, Salles et Damestoy, durant tout le mois de juillet 1945.
Quatorze ouvriers prêtés par les usines de chaussures participèrent à ces travaux. Ils étaient payés 22 francs de l'heure. Le total de la remise en état revint à 230 000F, pour lesquels la commune reçut une subvention de 60 000F, du Commissariat Général des sports.
N.B. - Aucun document ne révèle à quoi correspond la date de 1863 inscrite sur le mur du fond du fronton principal.
Les frontons dans les quartiers
Pour ce qui est des quartiers, il est évident que tous les frontons appartenaient à
des particuliers. Souvent il s'agissait du mur Ouest donc sans ouverture de la maison du cabaretier. Celui-ci se privait du rapport d'une partie de son terrain, mais en contrepartie, il attirait quelques pratiquants du jeu de paume, puis de la pelote, et donc une certaine potentialité de clientèle.

Les frontons des quartiers

Pour ce qui est des quartiers, il est évident que tous les frontons appartenaient à des particuliers. Souvent il s'agissait du mur Ouest donc, sans ouverture, de la maison du cabaretier. Celui-ci se prive du rapport d'une partie de son terrain, mais en contrepartie, il attirait quelques pratiquants du jeu paume, puis de la pelote, et donc une certaine potentialité de clientèle.
En revenant de Bayonne, on ne risquait pas de mourir de soif, à en juger par le nombre de points d'arrêts possibles.

Gnagnika

Près de la limite de Briscous, c'était un ancien bistrot. Appartenant à la famille de l'Abbé Larregain, ce fronton était encore utilisé dans les années soixante, par les élèves du collège et les colonies de vacances. Derrière le garage, accolé, on voit le mur, ainsi que du ciment au sol.

Aldabidia

Bien connu pour les fêtes de la fin juillet, fêtes qui marquaient le " début des congés ", à l'origine. Beaucoup de monde pour la pelote, les bals et les quilles. On voit les traces de la chape, derrière le restaurant qui perdure.

Xoritea

Un hectomètre plus haut, sur la gauche, derrière la maison Xoritea, un petit fronton avec murs latéraux, construit par la famille Duhour. Il avait fallu creuser et remonter la terre de 3m à dos d'homme pour avoir le décaissement nécessaire. Un certain voisin nommé Behengaray, a beaucoup utilisé ce mur pour s'entraîner.

Landabeheria (Larregainbeherea)

On remonte vers Hasparren, près du garage, la maison Landabeheria, ancien bistrot, fermé depuis longtemps. On reconnaît la porte en demi-cintre du bar et côté nord, il reste la cancha en ciment.

Harginania

Route d'Ayherre, on remonte vers le quartier Peña. Au 2ème croisement, il y a un très vieux mur, dans la cour d'une maison. C'était un bistrot, et à l'époque, le fronton était sur la route. Le mur est maintenant recrépi par le propriétaire, un Anglais.

Ithurraldia

Au quartier Labiry, chez Partarrieu, ou chez " Lion Noir ", le fronton des fêtes de la Pentecôte. On vit encore le mur ouest, sans ouverture. Le propriétaire raconte que la fête a eu lieu jusqu'en 62, date de la fin de la tolérance fiscale ( ?).

Place d'Elizaberri

On connaît la jolie place d'Elizaberri, avec le mur adossé à la chapelle. Des écrits parlent de parties acharnées contre un mur de bistrot, il a donc existé un autre fronton avant 1912.

Elizaberriko errebote xaharra

On continue la route, sur les hauts, vers Briscous et on trouve à 1km, peut-être le plus vieux fronton du village. Aucune activité connue sur ce fronton mais la maison proche, Ihitzberria était un...bistrot. De là-même, on prend la route vers Hasquette, à 5om à droite, la prairie Oihanburua a eu un fronton plus petit : on jouait peut-être à deux niveaux différents (xar eta handi).

Paxkoenia

On revient vers Urcuray et on débouche sur la route, à Paxkoenia et son mur typique avec bouteille et verre. Le bar dispose aussi d'un trinquet récent.

Xalla

Le quartier Urcuray disposait du Le quartier Urcuray disposait du fronton pointu du bistrot. Depuis, la commune a construit un fronton dans les normes et établi une véritable place de village.

Zelai

Suivant la route des paroisses, on remonte à Celhay, pour tomber sur la place typique du quartier. Longue aire, mur bien orienté, c'est une place ancienne.

Ihlntzia

En revenant sur la ville, on passe devant le fronton d'Ihintzia, un ancien bistrot. Cette place, propriété de l'évêché, a accueilli longtemps, les élèves du collège, pour leur jeudi de sport.

Haritz-Barne

On gardera l'image du fronton de Haritz Barne, mis à bas par un vent mauvais. Reconstruit en 2008.

Xinbaletea

Mur peu connu, alors qu'il est sur le côté de l'église, contre le bar du même nom. Il était surtout connu parce qu'une fille de la maison, jouant très bien à la pelote, y lança de nombreux défis entre les deux guerres.

LES AUTRES FRONTONS

Outre ceux évoqués précédemment, il y avait le trinquet Mayie et le trinquet Fontan qui vient d'être démoli.
On comptera le vénérable trinquet Berria, et l'ensemble Trinquet éducatif-mur à gauche communal, pour être complet.

On n'a pas trouvé de trace de " Pilota Plaza ", pilotasoro, aux confins de Briscous et de Mouguerre.

Trinquet Fontan

Les frontons mur à gauche

(ref: regard sur Hasparren)

Regard sur Hasparren

Depuis 1840, les seuls frontons - mur à gauche de Hasparren, ont été les préaux des écoles primaires publiques et privées, et du Collège Saint-Joseph.
Les enfants et adolescents y pratiquaient la main-nue, tandis que parfois, leurs professeurs y maniaient la raquette argentine.
C'est en 1937, que Pierre Haissaguerre, qui était cafetier-restaurateur, eut l'idée de construire derrière son établissement, un fronton - mur à gauche, aux dimensions réglementaires.
Durant trois années, ce fronton connut une belle activité, il fut le théâtre de parties amicales, mais aussi de tournois et de compétitions fédérales.
Hélas, en 1939, survint la guerre et sa fréquentation diminuera considérablement. Par voie de conséquence, dès 1945, les deux murs qui n'étaient plus utilisés, formèrent une partie du bâtiment qui devint la salle de cinéma ARGI, inauguré en 1946.
Depuis 1977, Hasparren possède un fronton - mur à gauche couvert, aux dimensions réglementaires, intégré dans une salle polyvalente communale. Il sert de cadre à des entraînements, des tournois et parfois, à des compétitions fédérales. Il accueille aussi, des rassemblements et de nombreuses activités ,qu'elles soient sportives ou culturelles.
Un multi-fronton - mur à gauche existe également à proximité du terrain de sports municipal de "Xapitalia". Grâce à une architecture très astucieuse, il propose à ceux qui désirent l'utiliser, trois frontons à ciel ouvert, de taille moyenne, où la pratique de la pelote est très agréable pour les sportifs de tout niveau, ;il connaît une très bonne fréquentation.

LES TRINQUETS

LES TRINQUETS
Une spécialité de pelote encore pratiquée à ce jour, et appelée "PASAKA", s'apparente de manière très proche, à l'ancien jeu appelé : la courte paume.
Il était pratiqué en un lieu fermé et couvert. La courte paume semble avoir été jouée à Hasparren, en deux endroits.
Le plus ancien est celui de la maison appelée "Komentu-zaharra", construite en 1738, et qui fut, jusqu'à la Révolution, une maison d'éducation. Il semble cependant que son utilisation a toujours été réservée à l'usage de ses pensionnaires.
Le second endroit est celui que l'on appelait en 1850, l'Hôtel du jeu de paume, qui deviendra plus tard, le Trinquet Courtelarre.
En 1877, ce bâtiment a besoin de réparations importantes, ce qui prouve qu'il est déjà atteint d'une certaine vétusté. Un document révèle que le jeu de paume doit être agrandi. Depuis cette période, il est devenu le Trinquet Courtelarre et a connu une très grande activité. Les jeunes cordonniers s'y rendaient avant l'ouverture ou à la fermeture des usines.
Le Trinquet était occupé le samedi et le dimanche, toute la journée. Les jours de marché, les meilleurs joueurs du Pays-Basque s'y défiaient en des joutes homériques, et enfin, les tournois qui y étaient organisés, étaient célèbres. Il a fermé ses portes en 1958.
Un autre trinquet a été bâti en 1877, un peu en retrait de la Rue Francis Jammes. Il a été appelé "TRINQUET MAYI" et aussi "TRINQUET GASKOINA" ou
"BEHACHKA". S'il a lui aussi été fréquenté, son existence a été relativement courte.
C'est en 1928, que Jean-Pierre CHORIBIT, authentique Haspandar, de retour d'Amérique du Sud, voulut doter son village natal, d'un ensemble immobilier comprenant un bel et grand hôtel, et un magnifique trinquet, qui reste encore l'un des plus beaux de tout le Pays-Basque.
Le Trinquet Beria a vu se dérouler d'innombrables et passionnantes rencontres amicales, mais aussi les finales les plus importantes des championnats officiels.
Il a aussi servi de cadre, à toutes sortes de manifestations, fêtes, banquets, joutes de bertsularis ou autres. Il reste l'un des haut-lieux de la pelote basque, très souvent cité.
Enfin, ces dernières années, deux nouveaux trinquets ont vu le jour. Au bourg, un trinquet éducatif a été accolé au fronton -mur à gauche couvert, et porte le nom de Trinquet Pierre DARMENDRAIL.
Au quartier Paskoenia, à côté de la maison qui porte le même nom, un autre trinquet a été bâti là aussi. Tous deux connaissent une belle fréquentation, du fait du renouveau spectaculaire que connaît cette pratique du jeu de pelote.