HISTOIRE DU LABOURD

Je ne sais pas trop où commence la période pré-révolutionnaire mais ce que je peux vous dire, c 'est que la réunion préparatoire aux Etats Généraux eut lieu le 19 AVRIL 1789 à 1'Eglise d'USTARITZ. Le Biltzar du Labourd s 'était réuni pour préparer ces Etats Généraux qui passeront ensuite en Assemblée Nationale.
Donc la période pré-révolutionnaire est assez vaste, c'est toute l'histoire du Labourd qui prend fin.

HISTOIRE DU LABOURD

Pendant la période du Moyen Age le Labourd comprenait l'ensemble du Pays Basque nord (Epoque Lapurdun).
Jusqu'au milieu du 11e Siècle, ce Pays Basque Nord n'existait pas, c'était le Labourd sans les divisions traditionnelles actuelles : c'était "l'Evêché du Labourd",
Il y a une charte du 10e siècle qui délimite cet "Evêché du Labourd. Celui-ci dépassait même l'actuel Labourd puisqu' il comprenait le Pays de l' Arberoue, le Pays de Cize, de Garazi sauf la vallée de Mixe et la vallée de Soule mais y compris une partie du Guipuzcoa, la vallée du Bastan et toutes
les terres jusqu' aux portes de St Sébastien (pas la ville elle même) . Hernani, jusqu'au milieu du 16e siècle faisait partie du diocèse de Bayonne et s'appe1ait "l'Evêché du Labourd".
Il manquait la Soule pour la simple raison que c'était les Princes du Béarn qui y faisaient des incursions.
Le grand tournant du Labourd c'est le 12e siècle.

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Jusqu'au 12e siècle le Labourd est dans une 'authentité' qui est plus connue mais qui était une réalité historique. "Le Principal de Vasconie". Parfois on lit sur les livres "Le Duché de Vasconie" mais le mot "Duché" n'est pas tout à fait exact car on a découvert depuis que c'était une région gouvernée par un Prince. Le titre de Prince étant équivalent au titre d 'un Roi

Ce Principal prend fin au 12e siècle et nous entrons dans la mouvance du Duché d 'Aquitaine qui se marie avec l'Angleterre et l'ensemble des terres du Labourd deviennent terres anglaises jusqu'à la fin du Moyen Age (1449 qui est la fin de la Guerre de 100 ans).

En 1449, les armées des Princes du Béarn et des Rois de France entrent dans le Chateau de Mauléon puis le Chateau de St Pée , en 1450 et 1451 c'est le siège de Bayonne. Les Bayonnais avaient opposé une résistance assez acharnée et il est dit qu'il y avait eu un miracle : 'l'apparition d'une croix miraculeuse à cause de laquelle les Bayonnais se rendirent d'où le toponyme de Ste Croix (actuellement la ZUP de Bayonne).

HAEZ BARENE

Au cours du Moyen Age HASPARNE "HAEZ BARENE" apparaît au 13e siècle mais peut être avant aussi puisqu'il y avait une occupation romaine. Cette présence anglaise disparaît et c'est à partir de la moitié du 15e siècle que nous avons les délimitations actuelles : le Labourd, la Basse Navarre et la Soule (la Basse Navarre étant 'l'authentique" de Bayonne) et qu'il y eut aussi les institutions traditionnelles qui prendront fin avec l'époque révolutionnaire.

Avant ce 15e siècle, on ne sait pas grand chose et on n'a aucune trace de l'histoire du Labourd pendant le Moyen Age.

Durant les 16e, 17e et 18e siècle, comment les choses se passaient? Disons que le Labourd par rapport à l'ensemble du Pays Basque et à plus forte raison par rapport à l'Europe constituait une terre assez spéciale et ici on ne sait pas au juste d'où il vient. Pour la Basse Navarre c'est plus simple, il y avait un royaume. Ailleurs il y avait des mariages, des duchés, des principautés féodales.

Le Labourd est dans une situation tout à fait bizarre.

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D'abord les Assemblées Paroissiales : chaque paroisse a son assemblée, ce qui est propre à l'ensemble de l'Europe et cette assemblée est chargée de gérer la vie quotidienne. La différence avec le reste de l'Europe c'est que l'Eglise en tant que telle n'y est pas et surtout les nobles n'y sont pas, ce qui est quand même bizarre. Certains historiens pourraient presque dire que c'est très archaïque parce qu'au 16e et 17e siècle une institution dite moderne ne se conçoit pas sans ces cas de militaires que constituaient les nobles. Les nobles sont à côté de ces assemblées paroissiales.

L 'Assemblée Paroissiale s' occupe de tout.

On parle d'une vie collective, même que les travaux des champs étaient décidés par cette assemblée encore au 18e siècle : le fumage, les fours à chaux, la protection des forêts, la manière de traiter les exploitations. Tout se fait de manière commune, collective, ce qui est quand même spécial.

On ne sait pas si Hasparren se trouvait dans cette catégorie.

Au dessus de ces paroisses, sauf Bardos, Guiche et Urt (ces trois paroisses relevaient de la Principauté des Grands Nobles) il y avait le Biltzar du Labourd (l'Assemblée du Labourd) qui avait les mêmes prérogatives c'est à dire la gestion commune des affaires, notamment les terres communes, les voiries, les budgets (le budget était surtout la collecte des impôts).

Actuellement on parle beaucoup du R. M. I. (Revenu Minimum d' insertion), du Quart Monde, mais ces assemblées paroissiales sont quand même en avance sur certains points par rapport à notre 20e siècle. Par exemple, l'assistance sociale est assez bien organisée pour l'époque:

L'abandon des enfants est strictement interdit mais les enfants abandonnés ou maltraités sont pris en charge par l'Assemblée Paroissiale,
La scolarisation aussi est prise en charge assez souvent.
Les pauvres, les nécessiteux, les sinistrés de la paroisse sont automatiquement pris en charge, par exemple par la fourniture du bois en hiver ou de l'alimentation minimum.

le Pays Basque était assez autonome à cette époque

Il y avait des fonds d'assurance, de mutuelles, des confréries. Par exemple, la Confrérie des Bouviers de St Pée. Tous ceux qui possédaient des boeufs (1 ou 2 boeufs étaient une fortune pour l'époque) versaient une cotisation à la confrérie et lorsqu'il y avait maladie ou mort d'une bête le propriétaire recevait un dédommagement.
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Il y avait donc des formes de vie collective assez intéressantes dans ce Labourd, peut-être même plus qu'en Basse Navarre.

Les compétences de ce Biltzar du Labourd ne " parlaient pas ". Parfois on dit : le Pays Basque était assez autonome à cette époque. On fait référence aussi d'idéologie "Abertzale" ou autre mais il faut toutefois voir la réalité telle qu'elle est et c'est une autonomie vis à vis du Roi de France, et c'est uniquement dans le domaine de la gestion des affaires communes.

Il y avait une loi générale qui prévoyait le
fonctionnement de ce Biltzar du Labourd et de ces Assemblées Paroissiales qu'on appelle "Fueros" les fors du Pays Basque ; le Labourd aussi avait son for.

Au Moyen Age, on ne sait pas. Pour la Navarre on connait "les fors du Moyen Age". Ca c'est le for, donc, qui a été élaboré au moment de la mise en place des institutions au début du 16e siècle. C'est une loi très archaïque. Il ne faut pas mal interpréter ce terme de "archaïque", les historiens qui l 'utilisent ne lui donnent pas un jugement de valeur par rapport aux institutions en place au 16e et 17e siècle, ce n'est pas de l'import, ça relève d'avant.

L' importance donnée par exemple à la maison, aux testaments, à la défense du patrimoine, la manière de garder le bétail, les droits du mariage, toutes les mesures qui sont comptées pour qu'il n'y ait pas trop d'aliénations vis à vis de la maison, l'importance de ce fameux retrait lignagé."Archaïque" aussi dans le sens que c'est une loi qui est faite dans le cadre du fonctionnement du Labourd qui est le Tiers Etat.

Cette loi fondamentale est faite comme si la noblesse n'existait pas. Il y avait des Seigneurs (le Seigneur de St Pée par exemple) ou des seigneuries ecclésiastiques dont la paroisse de Lahonce, etc...

Il semble donc qu'au départ ce soit un peuple de bergers, de paysans qui soit dans ce monde du Labourd.

On ne voit même pas beaucoup de dispositions vis à vis des marchands ou des villes, or quand même au 17e, 18e siècle les ports de St Jean de Luz et de Socoa vont se développer.
Alors, ils ne sont pas conscients qu' ils envoient des
déllégués à une cérémonie qui deviendra une révolution ce 19 avril 1789.
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Alors comme il n'y a pas beaucoup de documents, on ne sait pas grand chose sur le Biltzar du Labourd (les archives ont été brûlées dans un incendie à part quelques exceptions). Donc il faut tout refaire à partir de l'assemblée des paroisses.

Mais avec les lois dont nous disposons il n'y a pas de doute c'est un pays qui a une personnalité tout à fait particulière, c'est à dire il y a une forme "République" dans ces assemblées paroissiales qui envoient les délégués au Biltzar du Labourd. C'est quand même une forme de république.

Mais ceci dit, à la veille de la Révolution de 1789, quand même, ces structures sont déclinantes, un peu malades de l'interdit. Malade, par exemple c'est que le système traditionnel ne fonctionne pas à la veille de 1789 notamment d'après la loi fondamentale "Fueros". Les délégués de chaque paroisse devaient aller au Biltzar du Labourd et prendre note ou acte ou connaissance des décisions qui étaient à prendre, des sujets à débattre et revenir à l'assemblée, et c'est là qu'ils avaient mandat de vote. Ce système là n'existe plus tellement au 18e siècle, il est abandonné.

Les délégués qui sont nommés par les paroisses y prennent les décisions et après mettent les paroissiens au courant. C'est très rare de trouver une décision qui est à débattre en deux temps. D'autant plus qu'au cours du 18e siècle déjà le délégué (ou l'intendant) du Roi de France prend de plus en plus le pas pour une simple raison que le Biltzar du Labourd, les paroisses du Labourd aussi doivent faire face à certains problèmes surtout d'ordre économique et que ces institutions sont mal armées pour y faire face. Ces problèmes sont d'ordre financier.

Selon la tradition, les labourdins ne devaient pas, de par la loi, payer d'impôts à leur Roi et seulement ils devaient faire une donation. Mais cette donation est pratiquement devenue une obligation et la quôte part est imposée par l'intendant.

Il y a au cours du 18e siècle un endettement de toutes les paroisses. Les paroisses sont écrasées par les impôts, n'arrivent pas à faire face aux échéances financières. Et là, qui est ce qui prend le relais ? Ce n'est pas tellement le Biltzar du Labourd lui même qui a besoin d'être réformé, mais c'est le délégué du Roi, l'Administration Centrale.

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Il y a un passage sur le cahier de doléances qui dit: " c'est vrai, nous avons de gros problèmes au sein de notre Labourd et il faudrait mettre en place une commission de réformes pour faire face aux problèmes économiques" (c'est la décision qui sera prise avant la Révolution, avant d'envoyer les délégués à Paris).

Ce problème financier, et d'autres, c'est le problème des routes. La grande affaire entre 1750 et 1780 c'est la construction de l'actuel réseau routier. Là aussi, les paroisses sont mal armées pour financer, c'est le délégué de la puissance centrale, l'intendant et ses services qui prennent les décisions. Il y a peu à peu un glissement vers les institutions centrales au niveau des décisions.

La justice n'appartenait pas aux Labourdins ni le pouvoir législatif, il y avait une loi fondamentale mais après on ne pouvait pas toucher à cette loi. Le Biltzar du Labourd pouvait faire des règlements sur la vie d'ordre économique, social ou au niveau de la gestion mais pas au niveau de la loi elle même. La loi ne pouvait être touchée que par le Roi de France parce que c'était une terre de France quand même et l'institution qui dépendait du Roi de France pour toucher la loi ou pour décider quelque chose, c'était le Parlement de Bordeaux. La justice aussi relevait du Parlement de Bordeaux, pas du Biltzar du Labourd.

Le Parlement de Bordeaux ou le Roi de France avait un délégué, c'était le "Bailli" institution héritée de l'époque aux Anglais et le tribunal de bailliage qui se tenait dans l'actuelle Mairie d'Ustaritz. Cette "maison forte" qui était à l'origine une "casatore". "Casatore", il y en avait partout en Pays Basque, une espèce de maison forte, certainement une motte féodale au départ vers le 11e -13e siècle et destinée à contrôler le passage, très important par la rivière, de Bayonne à Ustaritz et même jusqu'à Cambo et ensuite un courant commercial vers la vallée du Bastan ; donc, ce carrefour commercial était contrôlé par cette motte féodale qui est devenue ensuite une grosse maison noble.

Voilà donc, un peu, la situation à la veille de la Révolution. On arrive au 19 AVRIL 1789. Les Labourdins sont convoqués et il y aura deux mois de discussion avec la monarchie ou l'intendant parce que la première convocation avait été faite par bailliage. Or, les Labourdins étaient convoqués dans la sénéchaussée des Landes à St Sever près de Dax et ils avaient répondu que leur bailliage était le Labourd traditionnel. Ils avaient eu gain de cause donc d'avoir des représentations propres au Labourd.

Le vicomte de Macaye

La noblesse envoie le Vicomte de Macaye qui était noble mais d'origine bourgeoise, c'était Pierre ARANEDER. Au port de St Jean de Luz,il y a la maison de l'Infante : les ARANEDER qui étaient des armateurs avaient construit cette maison et avaient d'autres biens aussi, et par mariage un ARANEDER avait acquis le VICOMTE DE MACAYE. C'était un système très classique : un bourgeois qui faisait fortune avait comme objectif, toujours, d'acheter un titre de noblesse.

Ensuite, du Clergé, c'est l'Abbé St ESTEBEN le curé de CIBOURE : on n'a pas beaucoup de traces de lui en tant que délégué à PARIS, et puis les députés du Tiers Etat sont les frères GARAT.

En fait, il y a eu à Ustaritz une dispute entre les DITHURBIDE et les frères GARAT. On ne sait pas trop pourquoi.

Les frères GARAT relevaient d'une famille assez puissante. Le père GARAT, déjà, avait ramassé la dîme à Ustaritz, était marchand, était médecin et négociant. Voyez, on pouvait faire pas mal de métiers. Toutes ces fonctions étaient donc remplies par ce Pierre de GARAT qui a plusieurs fils et une fille aussi qui deviendra religieuse et ici on va s'intéresser aux deux frères aînés Dominique et Joseph qui sont avocats.

Joseph a vécu surtout à Bayonne parce qu'il y avait des biens mais il sera avocat au Parlement. Ce Joseph sera en même temps à Paris: c'est un journaliste de l'époque. Il écrit beaucoup dans l' Encyclopédie (alors quand on parle d'Encyclopédie, il est bon de savoir qu'un Labourdin y a écrit, on ne sait pas quels articles mais on sait qu'il en a écrit sur les Basques et le Pays Basque).

Dominique, lui, est avocat au Parlement de Bordeaux, très grand prestige, il est fondateur de la loge maçonnique de Bordeaux. C' est assez peu connu, mais c'est ainsi, et cela signifie que les Labourdins aussi envoient un "Franc-maçon" aux Etats Généraux de Paris.

Alors les frères GARAT : Joseph est un peu joueur... et prend les choses un peu à la légère mais Dominique c'est quelqu'un qui prend très souvent la parole à l'Assemblée Nationale avec Robespierre et d'autres révolutionnaires qui seront connus, c'est un de ceux qui parle le plus, qui intervient le plus et avec compétence au cours de l'Assemblée Nationale. Et c'est très rare que les prises de paroles de Dominique GARAT soient contredites parce que c'était effectivement un spécialiste de tout ce qui était judiciaire.

Dominique Garat

On peut dire que l'oeuvre judiciaire de la Révolution de 1789 est remplie d' interventions de Dominique GARAT dans la conception, la nomination des jurats, le jury dans les assises, etc...

On garde comme souvenir des frères GARAT seulement leur prise de position lors du débat sur le découpage départemental mais ça n'est qu'une parmi des centaines.

Dominique parlait tout le temps mais sur des sujets sérieux.
Joseph, lui, est tous les soirs à la sortie des réunions pour rédiger un papier pour le "Journal de Paris" qui était le quotidien qui relatait les événements.

Alors que ces deux-là parlent tout le temps, la nuit du 4 AOUT 1789, Dominique est silencieux. C'est là que les lois "Fueros" furent abolies, mais confusion, les institutions de l'ancien régime sont considérées par l'Assemblée de Paris comme droits féodaux et supprimées. C'est là qu'il y a le 5 septembre 1789 une lettre du Biltzar du Labourd en disant : "Non ! On vous a délégué là bas pour défendre nos institutions et si vous ne continuez pas à les défendre nous allons vous démettre de vos fonctions".

Ce Biltzar du Labourd est supprimé théoriquement le 4 août 1789.

La dernière assemblée est le 18 novembre 1789. On a le rapport. Le Syndic dit: "Nous avons reçu de Paris l'ordre, on a changé à Paris, il n'y a plus de Biltzar du Labourd".

Quand même ! Etonnement ou interrogation ? Ces Labourdins "Bon horra da, etxerat joaiten gira, fini da". C'est comme ça, ils prennent note, c'est fini, ils retournent à la maison.

Quand même, on peut se poser une question ! Si vraiment ils étaient si attachés que ça à leurs institutions labourdines, il y aurait eu un minimum de révolte. Quand on sait qu'en Guipuzcoa ou en Biscaye, à peu près à la même période ils avaient reçu une dépêche de Madrid leur disant "vos institutions sont supprimées" ils ont pris d'autres attitudes qui n'étaient pas aussi placides que ce qu'on a vu, il n'y a pas eu de soulèvement, rien, on ne voit rien.

A part la nuit du 4 août, ensuite, en 1790 on peut suivre toutes les interventions des frères GARAT.

Il faut dire que Dominique va terminer en 1791 secrétaire de 1 'Assemblée Constituante. L'Assemblée Constituante se termine avec un secrétariat tenu par un Labourdin, ce qui est assez significatif

Joseph Garat porte la sentence....

1791. La Constitution est faite ainsi que l'organisation territoriale, alors là, les Frères GARAT ont toujours refusé cette organisation territoriale, c'est à dire la mise en commun dans le même département des Béarnais et des Basques. Ils se fâcheront.

Et il y a cette dernière séance où l'intervention de Joseph GARAT est couverte par le brouhaha de toute l'assemblée.
Mais le lendemain et les jours suivants Dominique et Joseph reprennent la discussion sur les autres lois qui sont à débattre.

1791 et 1792 on met en place l'Assemblée Législative, la nouvelle assemblée conformément à la Constitution.

En Septembre 1792 ont lieu les fameux massacres de Septembre et, le 9 octobre 1792,Joseph GARAT est ministre de la justice, ennemi acharné de Marat, mais ami de Danton.

A travers cette hostilité entre Marat et Joseph Garat on a leur position politique : MARAT est pour la Révolution tandis que Joseph GARAT, lui, est pour donner un arrêt à la Révolution.

En janvier 1793 au moment où l'Assemblée Législative décide la mort de LOUIS XVI, quel est celui qui va porter la sentence d'exécution, c'est Joseph GARAT.

Leur carrière dure jusqu'en 1793 à peu près et là "le vent tourne" c'est à dire c'est déjà la Convention et ils ne sont plus tellement en "odeur de sainteté".

Ils échappent juste à la guillotine. Ils sont emprisonnés. Ils vont sortir assez vite mais on est déjà dans la deuxième phase de la Révolution.

1789 en Labourd/Manex Goyenetche